Les premières frappes ont eu lieu en Syrie, la France veut lutter contre l’état islamique. L’information a été confirmée par l’Élysée dès ce matin, après plus de deux semaines de reconnaissance avec les partenaires de la coalition, les premières frappes ont eu lieu en Syrie, alors qu’ il y a un an celles menées en Irak avaient débuté. L’état vient de confirmer son engagement pour la lutte intensive qu’il doit mener contre la menace terroriste.

L’armée de l’air française / Crédit Photo : Wikipédia – Public Domain

Depuis le 7 septembre dernier, François Hollande avait parlé de frappes aériennes en Syrie tout en excluant une intervention terrestre jugée trop dangereuse. La France avait jusqu’à maintenant refusé cette initiative, car le gouvernement ne craignait que cela serve les intérêts du président syrien Bachar-Al-Assad, notre pays demande son départ, car il est jugé responsable du conflit actuel de son pays. Les choses ont évolué, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a déclaré le 14 septembre dernier : « la donne a changé, nous ne pouvons plus nous permettre de laisser la Syrie » selon BFMTV.

Des frappes aériennes en Syrie pour protéger la population

L’Élysée vient d’expliquer clairement sa position, il faut combattre Daesh et chaque fois que la sécurité sera remise en question la France frappera, selon les propos du gouvernement, la population civile doit être protégée en Syrie des groupes Islamiques terroristes. Ces frappes viennent d’avoir lieu alors que François Hollande est à New York jusqu’à lundi pour la 70^e assemblée de l’ONU. D’autres frappes aériennes pourraient avoir lieu d’ici quelques semaines.

La France lutte contre Daesh en bombardant éventuellement les raffineries

Cette offensive française intervient alors que plusieurs pays se mobilisent pour la Syrie et sa population menacée et forcée à l’exil, le président Barack Obama devrait rencontrer Vladimir Poutine à New York pour signer la fin de la mise à l’écart de la Russie, Pékin est également impliqué, il va rentrer en jeu avec plus de 1000 marines, plusieurs escadrons de chasseurs et des hélicoptères pour détruire les djihadistes. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian avait déclaré sur France Inter que les opérations de frappes en Syrie seraient secrètes, les endroits bombardés ne seraient pas communiqués. Si la France continue le parcours employé par les États-Unis qui a débuté en 2014, les frappes devraient se concentrer sur les raffineries contrôlées par Daesh selon Huffington Post.