Le tatouage est devenu ces dernières années un vrai phénomène de mode, désormais, c’est presque banal d’arborer un dessin sur son corps. Pourtant malgré cet engouement, il peut y avoir des conséquences voire des complications plus ou moins graves. Un Mexicain de 33 ans est décédé prématurément car il n’a pas respecté le délai de trois semaines conseillé par le corps médical, le temps nécessaire à une bonne cicatrisation. Une bactérie est responsable de ce décès.
Se faire tatouer n’est pas un geste anodin. Un joli dessin sur la peau peut effectivement être attrayant mais il peut également se révéler être dangereux
Connait-on vraiment les effets secondaires d’un tatouage ? Il se pratique avec une machine électrique munie d’aiguilles jetables, elles injectent dans la couche inférieure de la peau une encre de couleur. Avant de se lancer, il est judicieux de trouver un salon autorisé par le ministère de la santé, les instruments, les produits utilisés doivent être de qualité, les mesures d’hygiène respectées afin d’éviter les maladies contagieuses, le Sida, le Tétanos, l’Hépatite ou d’autres infections du sang. Avant de réaliser un tatouage permanent, il faut être conscient que peut être un jour, on finira par se lasser, pour le faire enlever, cela coûtera cher, cela sera très douloureux, de plus, il est très probable qu’une cicatrice demeure.
La baignade n’est pas recommandée lorsque l’on vient de se faire tatouer, l’eau de mer et les piscines contiennent des bactéries, des impuretés
Avec le contact de l’eau de baignade, le tatouage peut effectivement s’infecter, ne pas cicatriser correctement. Trois semaines est le délai à respecter, c’est la période qui correspond en moyenne à la cicatrisation. Le Mexicain de 33 ans n’a pas suivi la réglementation, il s’est baigné trop tôt, une bactérie en a profité pour infecter son organisme. Cinq jours après son tatouage sur sa jambe gauche, il s’est baigné, les jours qui ont suivi ont été particulièrement douloureux : fièvre, tremblements. L’homme a été hospitalisé en urgence, placé sous traitement antibiotique, son état n’a fait qu’empirer, il a développé une gangrène, son sang a été infecté. La responsable, une bactérie bien connue des consommateurs d’huîtres de la région : Vibrio Vulnificus. L’homme malgré les nombreux soins est mort deux mois après son hospitalisation. Le choc septique dont il a été victime s’est aggravé avec la maladie du foie dont il était atteint.
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