La santé des jeunes selon plusieurs enquêtes préalables est quelque peu précaire. Le manque de temps et de moyen financier est sans doute la principale conséquence, les mutuelles étudiantes ont décidé de prendre le problème très au sérieux et dans les accueils de la LMDE et de la SMEREP, des cabines de télésanté sont à disposition de tous les étudiants qui souhaitent contrôler leur santé et les résultats sont plutôt pour l’instant assez encourageants.
C’est un réel problème actuel, la santé des jeunes se dégraderait
Plus de 14% des étudiants et des lycéens se disent en mauvaise santé et plus de 80% ne consulteraient pas de médecins lorsqu’ils sont malades. Le prix de la consultation médicale reste un inconvénient majeur, mais cette raison ne serait pas la seule à empêcher les plus jeunes de se rendre chez un professionnel de santé. Au vu de ces résultats quelque peu préoccupants, la SMEREP a décidé d’installer une télécabine de santé afin que les étudiants puissent l’utiliser à leur guise en toute discrétion et gratuitement et même si dans un premier temps ce dispositif est réservé aux étudiants qui se rendent à l’accueil de la SMEREP, chaque visiteur peut avoir recours à cette télécabine.
Le dispositif mis en place comporte deux sortes d’examens
Le premier dure environ une dizaine de minutes, il prend la tension artérielle, la température du corps, la fréquence cardiaque, le poids, la taille, l’IMC, l’oxygène dans le sang, le second examen dure un peu plus longtemps vingt minutes, il propose un bilan complet de la vue et de l’audition. Cette cabine reste complètement anonyme et fonctionne de manière autonome. Dès la fin des examens, l’étudiant récupère un ticket avec un code d’accès, un mot de passe qui vont lui permettre de saisir les résultats de ses examens en ligne. Un conseiller peut guider les étudiants vers d’autres examens complémentaires si un facteur est inquiétant (médecin, pharmacien) selon une source de PourquoiDocteur.
La cabine est installée à Saint-Michel à Paris
C’est la seconde à proposer ce genre de service et déjà de nombreux étudiants ont eu le réflexe de s’en servir afin de contrôler leur santé. Ce service gratuit pourrait devenir un dispositif à long terme présent dans toutes les facultés ou les autres établissements fréquentés par les jeunes, affaire à suivre.
0 commentaires