Sécurité routière : les ados, sans les parents multiplient les risques

par | 11 Juin 2023

La sécurité routière et les adolescents ne vont pas de pair à en croire une nouvelle enquête qui a étudié les comportements sans les parents.

Conduire

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Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Cette phrase s’adapte tout à fait au comportement des adolescents, car ils n’apprécient pas vraiment la sécurité routière. Le fonctionnement semble similaire à celui observé pour un enfant. Ce dernier aura tendance à multiplier les bêtises lorsque l’adulte aura le dos tourné. Pour la conduite, le système est apparemment identique, car lorsque les parents sont absents, les adolescents prennent davantage de risques et cela à cause d’un certain goût du plaisir.

Pas de sécurité routière pour certains adolescents

Dans le secteur de la sécurité routière, les adolescents respectent généralement le Code de la route lorsque la surveillance d’un parent est au rendez-vous. Ils entrent ainsi dans une phase de réflexion, relâchent un peu l’accélérateur et appuient davantage sur le frein. L’étude montre qu’il y a tout de même 45 % des adolescents qui prennent des risques tout le temps que l’autorité parentale soit présente ou non. Cette dernière a toutefois un réel impact, car en son absence, la part de risque s’envole à 55 %. De ce fait, les travaux publiés dans la Social Cognitive and Affective Neuroscience montrent que le Code de la route est moins respecté.

Des adolescents plus dangereux sans leur mère à leurs côtés

Ainsi, lorsque le feu passe à l’orange, les adolescents ne s’arrêtent pas, car cela entraînerait un certain frisson, une source de plaisir. Cette modification du comportement serait expliquée par le cortex préfrontal qui s’active lorsque les adultes sont présents. Cette zone du cerveau régule les agissements et elle semble se désactiver quelque peu dès que les parents quittent le véhicule. Pour obtenir ces constatations, les chercheurs ont demandé à des adolescents de conduire dans un simulateur en suivant deux phases : l’une avec leur mère et l’autre en son absence. Ils ont ainsi regardé l’afflux sanguin qui avait tendance à augmenter lorsqu’un risque était pris et la zone liée à la récompense s’activait.

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Rédigé par Sylvie Durand

J'ai l'occasion de travailler avec plusieurs sites d'actualités, j'ai donc une vraie connaissance des médias, mais je partage aussi des articles dans divers domaines comme la mode, la maison, l'insolite ne me fait pas peur et j'essaye d'offrir une petite pointe d'humour lorsque cela est possible.

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