Emploi : des intentions d’embauche en baisse en 2025, mais des solutions ciblées

Les perspectives d’embauche pour 2025 s’annoncent plus compliquées que l’année précédente. Selon France Travail, un projet sur deux risque d’être difficile à concrétiser. Pourtant, des solutions existent pour accompagner les entreprises et les demandeurs d’emploi.

Métiers les plus recherchés :

• Serveurs, aides de cuisine
• Agents d’entretien
• Agriculteurs
• Aides à domicile, aides-soignants
• Employés de libre-service
• Aides de vie scolaire, animateurs
• Métiers de l’informatique, de la logistique, de l’enseignement
• Cuisiniers, agents de sécurité, conducteurs de véhicules légers

Moins de projets de recrutement en 2025

Avec 2,4 millions de projets de recrutement annoncés, les intentions d’embauche reculent de 12,5 % par rapport à 2024. Une tendance qui touche en particulier les grandes structures de plus de 200 salariés. En revanche, les TPE restent les moins impactées par cette baisse.

Chiffres clés :

• 50,1 % des projets jugés « difficiles » à concrétiser
• Une baisse de -7,3 points par rapport à 2024 pour cette difficulté perçue

Le secteur des services reste moteur

Malgré la baisse générale, plus de 60 % des intentions d’embauche se concentrent dans les services, avec des besoins massifs dans l’aide à la personne, l’hôtellerie-restauration ou encore la grande distribution.

Répartition des projets de recrutement par secteur :

Les leviers activés par France Travail

Face à ces tensions sur le marché du travail, France Travail renforce son action à trois niveaux :

1. Renforcer les dispositifs de recrutement

• Méthode de Recrutement par Simulation (MRS) : 850 000 recrutements en 2024, en recul mais toujours efficace.
• Stade vers l’emploi : 590 stades mobilisés pour mettre en lien recruteurs et candidats.
• Immersion professionnelle : 250 000 immersions réalisées pour tester un métier en conditions réelles.

2. Développer une politique de proximité

• 33 000 offres d’emploi diffusées pendant les « Places de l’emploi » dans 151 villes en 2024.
• Plus de 60 000 visiteurs accueillis, et 2 200 partenaires impliqués.

3. Réorienter la formation vers les besoins réels

• 50 % des budgets formation consacrés aux formations courtes vers l’emploi.
• 106 000 bénéficiaires en 2024, dont un demandeur sur dix retrouve un emploi dans les six mois.

Ce qu’il faut retenir

En 2025, le contexte est tendu avec un recul des intentions d’embauche, mais des outils concrets sont déjà à l’œuvre. Les efforts de France Travail visent à répondre aux tensions sur le marché de l’emploi, en adaptant les recrutements, en développant des partenariats de proximité et en misant sur une formation plus agile.