Parkinson : une pratique sportive de 150 minutes pour réduire cette maladie
La maladie de Parkinson est une pathologie neurodégénérative qui se caractérise par la destruction d’une population spécifique des neurones. Les traitements actuels permettent de contrôler les symptômes moteurs liés à la maladie mais ils restent sans effet sur les autres manifestations ainsi que sur la progression de la dégénérescence. Elle est la deuxième maladie de ce type la plus fréquente en France après l’Alzheimer, elle est une cause majeure de handicap chez les sujets les plus âgés.
L’activité physique est une alternative non négligeable pour soulager les symptômes de la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson touche environ entre 100.000 à 120.000 personnes en France, 8000 nouveaux cas sont recensés chaque année. Compte tenu de l’espérance de vie qui progresse, l’incidence de la maladie va augmenter. Les causes exactes de l’apparition de la maladie restent incertaines, l’âge est l’un des principaux facteurs de risque. Il existe une probabilité génétique mais elle est particulièrement faible. Quant aux risques environnementaux, le rôle des pesticides a été établi. Des études ont démontré que la survenue de la maladie chez les agriculteurs exposés aux différents pesticides était avérée. Cette pathologie a une progression lente, le diagnostic repose sur trois principaux symptômes moteurs, l’Akinésie, la lenteur de la coordination des mouvements, l’Hypertonie, la rigidité des muscles, les tremblements qui affectent surtout les mains, les bras. D’autres manifestations sont aussi à prendre en compte, la perte d’odorat, les troubles de l’équilibre, cognitifs, les douleurs liées à la constipation, la dépression…
Les chercheurs tentent d’améliorer l’efficacité des traitements afin de mieux contrôler la maladie, ses symptômes
Selon les résultats d’une étude menée par les chercheurs de l’université de Northwestern de Chicago aux Etats-Unis, une activité physique d’au moins 150 minutes par semaine aurait comme effet un ralentissement de l’évolution de la maladie de Parkinson. L’auteur de l’étude a tenu à préciser que les personnes atteintes de cette pathologie doivent trouver l’activité qui leur convient le mieux afin d’améliorer leur qualité de vie ainsi que leur mobilité. Ce conseil est également préconisé pour les malades dont les symptômes restent très avancés. L’étude ne s’est pas penchée sur l’activité la plus performante, toutes pratiques sportives offriraient des résultats positifs.
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