Le droit à l’oubli a une importance capitale pour de nombreuses personnes en France. Certaines attendaient la décision de Marisol Touraine et la ministre de la Santé a pu combler leurs attentes lors d’une déclaration.
De nouveaux délais votés pour le droit à l’oubli
Pour évaluer l’importance d’une telle décision, il suffit de comprendre les problèmes rencontrés par les personnes qui ont été touchées par le passé par une maladie comme un cancer. Dans leur dossier, ce dernier est inscrit et cela refroidit considérablement certaines sociétés et notamment les banques liées au crédit. Lorsque le dossier n’est pas refusé, ce sont des contraintes financières qui sont ajoutées à cause de la présence de cette mention relative à la maladie. Plusieurs anciens malades sont donc confrontés régulièrement à des refus, ce qui pénalise leur présent et même leur futur, car ils sont dans l’incapacité d’effectuer des projets sur le long terme.
L’hépatite C ainsi que des cancers sont désormais concernés par le droit à l’oubli
Marisol Touraine a entendu leurs remarques et le gouvernement a fait le choix d’élargir le droit à l’oubli. Ce dernier fait désormais partie d’une grille qui met en avant plusieurs maladies. Tous les ans, une actualisation sera mise en place notamment pour prendre en compte les différents progrès effectués en matière de traitements. Pour l’instant, la ministre de la Santé a pu intégrer dans le dossier du droit à l’oubli plusieurs cancers masculins et même féminins. C’est donc le cas pour celui de l’utérus, du sein, mais également de la thyroïde, des testicules et Marisol Touraine a intégré les mélanomes de la peau.
Marisol Touraine vote un délai d’un an pour certains cancers
La grille votée par le gouvernement prend donc en compte ces cancers ainsi que l’hépatite C. Pour rappel, il s’agit d’une maladie infectieuse transmissible par le sang. Cette dernière peut évoluer au fil des années vers une cirrhose et un cancer du foie n’est pas à négliger. Dans une déclaration effectuée sur iTélé, la ministre a révélé que le droit à l’oubli serait généré dans un délai maximum de 10 ans. Ce dernier commence dès la fin du protocole thérapeutique. Il est important de noter qu’un délai plus court est proposé pour le cancer du sein, de l’utérus et certains mélanomes, il est d’un an.
0 commentaires