Le 8 avril dernier devait être une journée dédiée au procès de 2 médecins, mais la justice a décidé de le reporter. Il fait suite au décès d’une petite fille qui aurait succombé à un arrêt cardiaque alors qu’elle souffrait d’une infection urinaire.

2 médecins poursuivis pour un homicide involontaire

Le motif retenu pour cette affaire concerne l’homicide involontaire, car une série de négligences semble être à l’origine de ce décès. L’enfant en question était hospitalisé pour un problème de santé en lien avec une infection urinaire. Lorsque les professionnels de cet hôpital ont pu l’ausculter, ils ont décidé de procéder à une intervention chirurgicale. Cette dernière aurait dû être reportée, car des analyses avaient mis en avant un germe dans les urines.

Les parents doivent attendre 7 mois pour obtenir un procès

Pourtant, malgré cette présence, l’opération est maintenue. Comme le mentionne Ouest France, qui relaye les propos d’une mère effondrée, les parents sont anéantis. En effet, ils attendaient le procès depuis de nombreuses années, mais ils devront désormais attendre près de 7 mois puisqu’il a fait l’objet d’un report en novembre prochain. Il sera nécessaire au cours de l’audience d’étudier ce cas notamment pour savoir si les deux médecins inquiétés par la justice ont une part de responsabilité dans ce drame. L’autopsie a pu révéler que la petite fille avait été la cible d’une septicémie que l’on nomme également un choc septique.

L’enfant a été la victime d’un choc septique très grave

Il s’agit d’un syndrome d’infection général qui est extrêmement grave. L’organisme est donc touché par des germes pathogènes qui se traduisent généralement par une atteinte du sang. Ce problème de santé a été décrit pour la première fois par Pierre Adolphe Piorry, un médecin français décédé en 1879. Il est important de noter qu’une septicémie comme celle qui a touché l’enfant peut se développer peut se produire dans de multiples situations. De plus, le choc septique est considéré comme une défaillance circulatoire aiguë.