L’arthrose, de nombreux patients souffrent de cette pathologie douloureuse et parfois handicapante pour certains. Le déremboursement fait polémique.

Photo d’illustration pour l’arthrose
L’arthrose est dans le collimateur et l’information n’est pas réjouissante. L’association de lutte anti-rhumatismale (AFLAR) a depuis 2 ans menée un combat pour éviter ce qui vient de se produire : le déremboursement de certains médicaments anti-arthrosiques (Dolenio, Fléxea, Osaflexan, Structoflex, Voltaflex), ils étaient d’une efficacité certaine et les effets secondaires étaient quasiment inexistants. On vient d’apprendre qu’à partir du premier mars 2015, ils ne seront plus remboursés, ils viennent ainsi s’ajouter à la longue liste de remèdes qui ne sont plus pris en charge par la Sécurité sociale. Cela est dommageable pour les malades qui ont déjà du mal à se soigner.
Les médicaments contre l’arthrose déremboursés
La haute autorité de santé (HAS) en 2013 a appuyé cette décision de déremboursement en notifiant que « leurs effets sur la douleur et la gêne fonctionnelle liée à l’arthrose sont minimes et de pertinence clinique discutable. Ils ne permettent pas de réduire la consommation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ». Les malades, malgré ces explications sont très en colère. L’AFLAR a exprimé son profond désaccord et sa déception à l’annonce de l’arrêté qui confirme le déremboursement des anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente. Ce que cette association craint c’est que les médecins soient obligés de prescrire des anti-inflammatoires connus pour des risques hémorragiques, rénaux, ou cardiovasculaires, les patients pourront prendre également par dose supplémentaire du paracétamol dont la toxicité hépatique est démontrée.
Un déremboursement contre l’arthrose sur fond de polémique
D’autres spécialistes craignent pour leur part que le prix de ces médicaments soit bientôt déremboursé. Il faut aussi prendre en considération, que les mutuelles ne remboursent plus les médicaments non pris en charge par la Sécurité sociale. La France où 10 millions de personnes souffrent d’arthrose est touchée par cette décision dommageable. Il faut aussi mettre en évidence que c’est la première cause d’incapacité fonctionnelle pour des malades de plus de 40 ans, étant donné que cette pathologie est le vieillissement des articulations lié à l’usure, elle touche la nuque, le dos les pieds, les hanches, les genoux et les pieds ainsi que les mains.
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