La Berce du Caucase, si vous croisez son chemin, surtout n’y touchez pas. Elle peut en effet provoquer des dommages sérieux sur la peau. Elle peut atteindre dans la nature plus de quatre mètres de haut, elle se trouve généralement au bord des rivières, mais elle peut très bien envahir les bas-côtés des routes, des prairies, des jardins publics, privés.
Une plante française occasionne des brûlures
Depuis plusieurs années, elle se répand en France, causant des brûlures sérieuses, douloureuses. Bien qu’elle semble inoffensive agrémentée de ces petites fleurs blanches, la Berce du Caucase produit une toxine qui réagit à l’exposition du soleil. Lorsque la sève se retrouve sur la peau, la région exposée à la lumière provoquera des inflammations.
La semaine dernière, une jeune adolescente s’est brûlée au second degré, âgé de 14 ans, elle a voulu aider son père et son frère à défricher un terrain, non munie de gants, elle a arraché à main nue la plante. De sérieux dommages se sont produits sur ses mains, ses avant-bras couverts de cloques. Frappée par des douleurs importantes, la jeune fille va devoir subir des soins réguliers, elle ne pourra plus s’exposer au soleil durant plusieurs mois. Cette plante est très présente en Angleterre, en Allemagne et dans le nord de la France, elle se propage doucement.
La Berce du Caucase, c’est une menace pour la nature, la santé
Le quotidien le Telegramme a rappelé qu’un habitant du Morbihan en avril dernier s’est aussi brûlé au troisième degré aux mains, aux avant-bras, il a dû être hospitalisé dans un établissement de Nantes accueillant les grands brûlés. Si par malveillance, il vous arrivait de toucher cette plante, il faut immédiatement enlever le liquide sur votre peau à l’aide d’un papier absorbant Il ne faut pas frotter mais laver au savon, puis rincer abondamment à l’eau claire la zone touchée. La prolifération de cette plante, une fois introduite dans le milieu naturel entraîne de nombreux problèmes écologiques, économiques, sanitaires. Il ne faut pas la confondre avec les plantes dites envahissantes comme l’ortie et la ronce qui se régulent naturellement.
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