Alcool

Le binge-drinking bouleverse le cerveau, même au repos, des jeunes s’y adonnant

Une hyper-alcoolisation, qualifiée de binge-drinking (dans notre langue de Molière, nous disons aussi « biture express » ou encore « beuverie express ») qui consiste à ingurgiter le plus rapidement possible et en grandes quantités des verres à la chaîne est hélas un phénomène dangereux notamment auprès d’un public jeune (les 15-24 ans sont les premiers touchés).

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Cette pratique qui est en vogue n’est pas sans dangers et pourrait avoir un impact des plus notables concernant l’activité cérébrale au repos, selon les résultats, pour le moins inquiétants, d’une étude publiée dans la revue Frontiers in Behavioral Neuroscience. Ce chamboule-tout, au niveau de l’activité cérébrale, aurait pour incidences un retard du développement du cerveau et attester de l’apparition précoce de lésions cérébrales qui peuvent s’avérer irréversibles.

Une étude portugaise qui compare des binge drinkers (une beuverie extrême et express par semaine) à un panel sobre

Les chercheurs émérites de l’université portugaise de Minho ont conduit une étude avec pour panel 80 étudiants espagnols pour comprendre si le cerveau, même au repos, des étudiants accrocs à cette pratique, aux nombreux effets néfastes déjà mis en avant, qu’est le binge-drinking, a montré des différences par rapport à celui d’un groupe témoin ne s’adonnant pas à pareilles libations. Cette démarche d’investigation scientifique va plus loin que des précédentes qui s’étaient atteler à l’hyper-alcoolisation mais en ne se focalisant pas sur ses effets sur le cerveau placé au repos. Parmi les nombreux fléaux hélas déjà constatés, nous pouvons évoquer le décrochage scolaire (ce qui rejoint l’inattention mise en avant par l’étude évoquée dans cette article) autant que les conduites sexuelles à risque.

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Les incidences du binge-drinking sur le cerveau, même au repos, dont il convient de prendre pleinement conscience

Un balisage de l’activité électrique de l’ensemble des régions du cerveau a été effectué sur les élèves cobayes par le biais suivant : la mise en place d’électrodes sur leur cuir chevelu. Les résultats donnent hélas une vision pessimiste chez les adeptes du binge- drinking en comparaison avec les personnes affichant une plus grande sobriété : l’activité cérébrale des buveurs, se biturant en outrepassant les limites du raisonnable, s’est révélée altérée au repos. Le résultat des électrodes amène à penser que les sujets enregistrent une capacité amoindrie de réponse à des stimuli extérieurs à laquelle s’ajoutent des difficultés potentielles du traitement des informations. Un retard cognitif est à craindre tout particulièrement chez un cerveau jeune normalement au top de ses capacités s’il était épargné.

Alcool, Pixabay – markusspiske

Rédigé par Jade Bernard

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