Boko Haram sème la terreur au Nigeria et les attaques ordonnées par le leader font généralement des centaines de morts.
Boko Haram est un mouvement salafiste djihadiste qui fait des ravages au nord-est du Nigeria. L’armée de ce pays a décidé de contrer cet homme qui ne se cache pas et qui revendique même ses attaques sur le Web. Une opération a été mise en place et elle aurait permis de libérer près de 300 otages : des femmes et des filles selon Challenges. L’armée se trouvait dans l’État de Borno lorsqu’elle est passée à l’attaque pour la libération. En parallèle, des centaines de morts ont été référencées lors d’un nouveau combat.
230 morts lors d’une attaque de Boko Haram
Samedi dernier, le groupe de Boko Haram est passé à l’attaque et selon les autorités compétentes, 46 soldats et 28 civils ont perdu la vie alors que le combat se déroulait contre l’armée du Niger au niveau du lac Tchad. Le bilan partagé par le ministre est toutefois provisoire, il pourrait donc s’alourdir, mais selon les derniers éléments enregistrés dans la soirée de mardi, 156 personnes attachées au groupe Boko Haram auraient également perdu la vie. Cette secte a été conçue en 2002 par Mohamed Yusuf et elle prône l’islam rigoriste et radical.
Boko Haram multiplie les massacres de civils
Ce groupe a décidé en 2015 de changer son fusil d’épaule en rejoignant l’État islamique qui lui aussi fait des ravages en Syrie par exemple. La secte est à l’origine d’une multitude de massacres et d’attentats qui visent aussi bien les soldats que la population, les femmes, les hommes et même les enfants. En ce qui concerne la libération des 300 otages, les autorités cherchent à savoir si parmi les filles et les femmes, il y a les lycéennes qui ont été enlevées en 2014 alors qu’elles se trouvaient au lycée de Chibok. Il faut noter que l’attaque qui a abouti à la libération s’est déroulée a moins de 50 km de cet établissement.
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