Insolite : un homme vit normalement avec seulement 10% de son cerveau !

19 juillet 2016

Un cerveau

Un Français âgé de 44 ans ne manque pas d’étonner la communauté scientifique. En effet, il lui manque 90% de son cerveau alors que ses fonctions motrices et cérébrales sont identiques à celle d’un individu lambda. Si sa boîte crânienne ne contient que peu de matière grise, il arrive à conjuguer à la fois une insertion professionnelle réussie dans l’administration et une vie de famille se révélant des plus épanouies.

Du liquide squatteur dans le cerveau qui ne laisse que 10% d’espace libre à la précieuse matière grise

Son cerveau est ainsi rempli de liquide presque totalement mais rien n’avait laissé entrevoir pareil scénario médical. Le dénouement qui a acté de son cas isolé est le fruit du plus grand des hasards : c’est lors d’un passage à l’hôpital pour un diagnostic pour une petite douleur à la jambe gauche, qu’il a  été invité à passer une IRM (une imagerie à résonance magnétique). Les médecins surpris ont alors décelé, suite à ce balisage de son cerveau, qu’il était anormal par sa composition !

La personne a été victime d’une hydrocéphalie, en étant enfant, qui aurait été hélas mal soignée

Il est attesté que l’homme a été, comme un 1 à 4 enfants sur 1000, touché par une maladie rare mais très sérieuse : l’hydrocéphalie. Elle résulte de l’augmentation de la quantité de liquide céphalorachidien, provoquant la dilatation des cavités de l’encéphale (ventricules, etc.). Pour remédier à ce problème, les médecins de l’époque, n’ont pas du tout excellé. Un tube, pour répartir le liquide en excès dans le corps, lui a été implanté jusqu’à un retrait à la puberté : la liquide est resté.

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Une curiosité inexplicable qui attise la curiosité du monde de la médecine et de la science

Ce cas très particulier, que nous pourrions qualifier de cas d’école, de par sa rareté, est appelé à rentrer dans les annales de la médecine et de la recherche sur le cerveau. Une étude spécifique lui avait même  été consacrée en 2007 et publiée dans la revue The Lancet. Axel Cleeremans, psychologue et chercheur de l’université de Bruxelles, a avoué « qu’aucune théorie » n’était apte à expliquer une telle improbabilité pourtant empiriquement existante sur le site Quartz.

Un cerveau, Pixabay – Tumisu

Rédigé par Jade Bernard

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