Depuis quelques jours, il semblait que la grippe aviaire se soit quelque peu endormie, mais au vu des nouveaux cas détectés ce mardi 12 janvier dans le département du Tarn et celui de la Haute-Garonne, la grippe aviaire refait parler d’elle, ces informations ont été révélées par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll qui devrait dans quelques jours prendre la décision ou pas d’abattre des centaines de poulets et canards, un préjudice très dommageable pour tous les éleveurs.
Le ministre de l’Agriculture a déclaré sur son site internet qu’à ce jour, ce sont plus de 69 foyers de grippe aviaire recensés dans plus de 8 départements qui ont été mis en évidence. Le virus est apparu la première fois dans un élevage de la Dordogne fin novembre, les Landes, La Haute-Vienne, les Pyrénées Atlantique, Les Hautes-Pyrénées, le Lot, le Gers, et maintenant la Haute-Garonne sont concernés par le virus de la grippe aviaire. Les autorités sanitaires rappellent que la consommation d’œufs, de viande crue ou cuite ne représente aucun danger pour l’homme, la maladie ne se transmet pas à l’humain. Le virus est complètement différent de celui déclaré il y a une dizaine d’années (H5N1 Asiatique), mais par contre, il est très virulent pour les volailles, il faut pour éviter toute contagion éliminer les sources le plus rapidement possible. La lutte est actuellement assez efficace.
La grippe aviaire n’a pas épargnée la Haute-Garonne
Si ce virus n’est pas dangereux pour l’homme, il s’avère être très contagieux pour tous les animaux à plumes, les dégâts économiques sont par contre très importants pour tous les éleveurs et notamment avec la fermeture des marchés étrangers. Le dernier cas recensé a été détecté en Haute-Garonne, ce département était jusqu’à maintenant épargné par le virus, un élevage de 10.000 poulets et 7000 canards pourraient être abattu dans les prochains jours pour éviter toute contagion supplémentaire.
Dans l’attente de la décision du ministre de l’Agriculture
Une réunion du conseil d’orientation sanitaire se tenait ce matin à Paris pour décider du sort de tous ces animaux. Les mesures envisagées, l’abattage de plusieurs millions de volailles dans tous les départements touchés, les producteurs redoutent cette éventualité, car la filière serait de ce fait anéantie, plus de 400 millions d’euros de pertes. Le ministre de l’Agriculture devrait prendre sa décision d’ici la fin de la semaine selon Sud-Ouest.
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