Un viticulteur a déposé plainte auprès de la gendarmerie après avoir constaté que plusieurs pieds de son vignoble produisant du vin de qualité supérieure ont été saccagés en pleine connaissance de cause. Ceux produits sur ces parcelles de petite taille sont des crus d’exception, très prisés par les amateurs de très bons vins.

Les vins qui sont conçus dans cette région viticole des Graves à Landiras dans le département de la Gironde produisent notamment le « Liber Pater » dont la cuvée date de 2009, une année particulièrement exceptionnelle, qui s’est négocié pour une bouteille de rouge comme de blanc à plus de 4000 euros la bouteille. Des prix supérieurs aux grands crus classés de Bordeaux, dont certains se négocient entre 1000 et 3000 euros la bouteille. Le président du syndicat des vins de la région se dit « abasourdi » par ce vandalisme gratuit selon Ouest-France. Le propriétaire de ces parcelles tente de faire revivre d’anciens cépages rares. Le viticulteur voulait avec ces vins retrouver le goût des vins de Bordeaux très appréciés dans le monde entier comme le Merlot, le Cabernet Franc ou le petit Verdot.

Le vandalisme de ces pieds de vigne s’ajoute à la baisse des ventes

Un tel vandalisme est très dommageable pour le patrimoine de la France. Une crise viticole est déjà plus ou moins visible dans notre pays. De nombreux pays produisent leurs propres crus ce qui réduit l’intérêt des cépages français. Longtemps les grands crus de nos régions d’exception sont restés les plus prisés à travers le monde, mais des vins de qualité sont arrivés de pays étrangers qui ont réduit les exportations. La baisse de la consommation a aussi fragilisé le secteur, les contrôles plus pointus sur les routes, les campagnes publicitaires contre l’alcool ont eu raison de la consommation des vins. La région viticole qui pour le moment se porte le mieux serait la Champagne.