Alerte générale aux pollens de graminées qui vont sévir assurément sur tout le territoire métropolitain ! A la lumière du dernier bulletin hebdomadaire allergo-pollinique, couvrant la semaine du 10 au 17 juin 2016, émanant du Réseau national de surveillance aérobiologique (aussi connu sous son acronyme de RNSA), le risque allergique sera élevé à très élevé dans l’Hexagone : la France sera presque entièrement touchée, par les graminées, bénéficiant de facteurs, véritables accélérateurs allergiques : le retour de températures plus chaudes et des averses beaucoup plus espacées.
Les allergies aux pollens, au premier rang desquels, ceux des graminées, effectuent un retour fulgurant et presque partout
Voici les prévisions très fiables du RNSA qui s’est imposé comme un référent incontestable à destination de tous les publics, professionnels de santé et particuliers curieux : « Les graminées seront encore en pleine période de floraison la semaine prochaine, mais les conditions météo qui s’annoncent humides, perturberont ces herbes ». En revanche nous nous devons de souligner que, du moment « qu’une période calme et plus ensoleillée se présente, les pollens de graminées seront présents ». Pour clore Le risque d’exposition à ces pollens pourra atteindre lors de ces accalmies un niveau moyen à élevé sur une grande zone Ile de France, la côte d’Azur de Nice à l’embouchure du Rhône, sur la Corse et le Sud de la Côte Atlantique. Sur le reste du territoire, avec l’apparition du soleil, le risque pourra atteindre un niveau élevé à très élevé ». En bref, il convient de ne pas sous-estimer, si vous êtes allergiques, cette menace volatile.
Les graminées, plus que d’autres pollens également présents, ne sont pas une fatalité avec des parades pour les diminuer
Accaparant une première place dont ils ne semblent pas vouloir être détrônés, « les pollens de graminées laisseront peu d’actions aux autres pollens entre les gouttes. Les « urticacées, plantain et oseille seront toujours présents, mais le risque d’allergie associé ne dépassera pas le niveau faible » toujours selon le RNSA. « Les pollens d’arbres se limitent essentiellement au bassin méditerranéen, épargné par la pluie. Chêne et olivier seront encore là, mais de moins en moins actifs. A noter, les tilleuls entrent en floraison, ces pollens lourds pourraient être responsables d’allergies de proximité. » Concernant les graminées, plusieurs parades, permettant d’amoindrir leurs effets désagréables, existent : des antihistaminiques inhibant l’action de l’histamine, substance secrétée par notre organisme au contact du pollen à l’origine des réactions allergiques. Des corticoïdes locaux anti-inflammatoires peuvent être administrés en renfort.
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