Messieurs, cessez de vous adonner à ce plaisir solitaire, chanté de façon rigolote par Georges Brassens, à savoir la masturbation, de plus devant des films classés X, dont vous êtes friands. Place au sérieux : c’est votre santé psycho-sexuelle qui menacée selon une récente étude américaine.
Une étude révélatrice d’une consommation importante de films X chez les hommes (80% sont concernés) permettant d’établir un état des lieux
Les auteurs de l’étude de San Diego, qui ont interrogé 312 hommes entre 20 et 40 ans, une tranche d’âge jeune, en sont arrivés à un affinage étant des plus fragmentés. L’uniformisation n’est pas de mise et nous sommes confrontés à une problématique complexe avec un visionnage de films X variant énormément d’un adulte à un autre. Il nous a été de plus difficile de savoir si la sincérité absolue a été réellement de mise face à ce plaisir qui est essentiellement solitaire et que certains doivent peiner à avouer.
Voici, en tous cas, les statistiques qui ressortent de cette étude inédite : 26% des hommes sondés ont reconnu regarder de la pornographie au moins une fois par semaine, 25% des sondés assument pleinement en regarder une à deux fois par semaine et 21% vont encore plus loin en visionnant du porno trois à cinq fois par semaine. Quant à ceux étant réellement des consommateurs insatiables, 5% se nourrissent de porno six à dix fois par semaine et 4% concèdent être des vrais boulimiques.
Le diagnostic établi par les urologues est alarmant avec une incidence des films X visionnés à gogo : les troubles érectiles sont en première ligne
Les conséquences de la pornographie, parfois même exclusive, sur la santé sexuelle des hommes est désastreuse et même dangereuse au possible. Les urologues sont presque unanimes en ce qui concerne ce sujet bien plus complexe qu’il n’y paraît : ainsi, la pornographie est suspectée fortement d’être responsable de dysfonction érectile chez l’homme (si 40% des femmes reconnaissent visionner des films X, l’incidence de ces derniers sur leur libido serait sans aucun impact).
De plus, nous constatons que la masturbation compulsive peut être comparée à une véritable addiction, sévère de surcroît : le Docteur Matthew Christman, un des auteurs principaux de cette étude, la compare même avec la dépendance que peut engendrer la cocaïne. L’autre bémol majeur est que les accrocs au porno peuvent ne plus assumer, dans certains cas, un rapport sexuel réel, du fait que la pornographie les satisfait amplement et les rassure énormément.
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