Le tabac nécessite un test sanguin lorsque les fumeurs souhaitent arrêter. Le traitement peut ainsi être adapté à leur organisme.

Tabac
Le tabac est souvent référencé dans les bonnes résolutions lors du Nouvel An. Des fumeurs ont donc décidé de stopper cette consommation nocive pour leur organisme, mais certains n’arriveront pas à combler leurs attentes. La solution a peut-être été trouvée lors d’une étude réalisée à l’Université de Pennsylvanie aux États-Unis. Les auteurs ont constaté que 60 % des consommateurs de cigarettes ou de tabac à rouler avaient un niveau de nicotine qui baisse plus rapidement. A contrario, pour les 40 % restant, la vitesse n’est pas la même, ce qui mérite une petite réflexion.
Adapter un traitement à l’organisme pour favoriser l’arrêt du tabac
Lors de cette enquête, les auteurs ont découvert que l’arrêt du tabac pouvait être optimisé si le traitement était adapté au corps et à la vitesse du métabolisme. Par conséquent, ceux qui avaient bénéficié d’un médicament varénicline faisaient partie des 60 % de fumeurs à avoir une vitesse normale. Dans ce cas de figure, ils ont été beaucoup plus nombreux à stopper la consommation. L’intérêt de cette étude est qu’elle porte sur le fait de métaboliser la nicotine qui est responsable de la dépendance. Lorsque les fumeurs ont une envie insoutenable d’allumer une cigarette, ils ont une baisse de la concentration de ce produit dans le sang.
Arrêter le tabac en prenant en compte la concentration de nicotine
Avec cette enquête centrée sur le tabac, les auteurs ont compris que les métaboliseurs normaux ont davantage de chances de stopper la consommation s’ils ont recours à ce médicament. A contrario, les 40 % de la population fumeuse qui ont un métabolisme lent auraient intérêt à se diriger vers des patches. Grâce à ce test sanguin, le fumeur pourrait identifier sa vitesse et il aurait ainsi l’occasion d’avoir un traitement adapté à son organisme qui augmenterait les chances de réussite du sevrage.