Le réseau de surveillance d’épidémies Sentinelle vient de publier les chiffres concernant cette maladie infantile pour la semaine du 13 au 19 mars, elle monte en pression dans de nombreuses régions, plus de 37 cas pour 100.000 habitants, ils n’étaient que 17 cas la semaine précédente. Le seuil épidémique n’est pas encore franchi. La varicelle est extrêmement contagieuse. Tous les parents le savent fort bien, lorsqu’un enfant est atteint de cette maladie dans une école, il y a de forte chance que les camarades en « profitent » rapidement. A l’origine, il y a un virus de la famille du groupe herpès, le même qui peut demeurer à l’état latent durant des années dans l’organisme, se réveiller en zona chez les adultes n’ayant pas développé la varicelle étant enfant.
La varicelle touche principalement les enfants entre 2 et 10 ans, mais les adultes peuvent également être contaminés
Cela se produit si étant enfant ils n’ont pas échappé à l’épidémie. On estime qu’en France, chaque année 600.000 à 700.000 cas sont recensés. La période d’incubation est comprise entre 10 et 21 jours, les premiers signes de la maladie sont des démangeaisons généralisées puis apparaissent les boutons sur le cuir chevelu qui s’étendent ensuite sur tout le corps, ils s’accompagnent de fièvre, de fatigue. Au bout de 24 heures, les boutons se transforment en cloques, elles contiennent un liquide qui s’assèche, des croûtes se forment. De petites cicatrices peuvent persister si l’on se gratte, que les vésicules s’infectent.
La varicelle peut entraîner des complications graves chez les personnes immunodéprimées
Cela est aussi valable chez les sujets sous chimiothérapie, ceux dont le système immunitaire est défaillant, ceux infectés par le VIH. Les femmes enceintes n’ayant jamais contracté la varicelle doivent se protéger, car le virus peut être responsable de lésions chez le bébé durant les 24 premières semaines de grossesse. Nous gardons tous en mémoire les fortes démangeaisons dues à la varicelle, dans les temps anciens, on entourait les mains des enfants de bandes afin qu’ils ne se grattent pas. Aujourd’hui, il existe des solutions plus modernes, des crèmes qui préviennent l’infection des vésicules. Il est conseillé de les désinfecter tous les jours via une solution aqueuse, ne pas utiliser de talc, cela sèche le bouton et accroît la macération. La vaccination n’est pas obligatoire, elle est recommandée aux femmes en âge de procréer, pour les professionnels en contact avec la petite enfance. Chaque parent peut décider de la vaccination de son enfant, il en coûtera 42,03 euros, un prix entièrement à la charge de la famille.
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