Un médecin acupuncteur, ayant atteint pourtant un âge respectable (56 ans), exerçant dans la région PACA, et plus précisément dans le département du Vaucluse, a été mis en examen vendredi 10 juin et placé sous contrôle judiciaire, selon des sources proches du dossier sur lequel se repose et travaille le parquet. Il est accusé, sous couvert d’une médecine douce, d’avoir violé, par une pénétration digitale très intime, une de ses patientes, qui même sous le choc de l’émotion, a très rapidement porté plainte.
Le courage d’une victime abusée par ce médecin acupuncteur qui n’est pas tombée dans le mutisme et a porté plainte
Ayant un cabinet de consultations à Jonquerettes (Vaucluse), un médecin généraliste, avec comme spécialisation supplémentaire et en vogue (il a acquis les habilitations requises pour l’acupuncture), est sous les phares médiatiques. Il a été placé en garde à vue jeudi et soumis à une audition qui s’est étalée sur la totalité de cette journée où il a été sous la mitraille de beaucoup de questions de la part des gendarmes locaux. Cet interrogatoire poussé, n’excluant pas la présomption d’innocence qui est légitime, avait comme desseins de lui faire avouer ou récuser les faits graves qui planaient sur lui et son sens de l’éthique. Il est en effet accusé de viol par l’une ses patientes, selon Le Dauphiné Libéré. Cette dernière a déposé plainte suite à des sévices prétendument endurés par ce médecin adepte de l’acupuncture, avec des gestes, se révélant abusifs, au commissariat de Saint-Saturnin-lès-Avignon.
Le détonateur insolite ayant engendré cette information judiciaire ouverte est un geste pour le moins très mal placé
Les faits, où il aurait transgressé un interdit presque universel, à savoir l’intégrité corporelle d’une personne non consentante, se seraient déroulés mardi, lors d’une consultation où il aurait déraillé psychologiquement (mais est-ce un cas isolé ?). La patiente, victime d’un viol finalement confirmé, était venue consulter, en toute confiance, pour des problèmes récurrents de dos. La patiente, âgée d’une trentaine d’années, a ensuite confiée aux gendarmes, avoir enduré une pénétration digitale. Notre praticien libéral (commencerait-il à 56 ans à être sénile ?) a avoué que ce geste, qui pourrait paraître tabou et honteux, avait été motivé « pour un besoin médical » rentrant dans l’exercice de la médecine douce qu’il pratique. Ses aveux lui valent dans l’immédiat, depuis vendredi, l’ouverture d’une information judiciaire pour viol qui -nous l’espérons- n’en cache pas d’autres inavouables.
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