Un homme a été roué de coups par trois individus, dimanche soir, dans un jardin public de Vierzon (Cher). Cette violence imméritée découle simplement d’un refus courtois mais ferme de la victime de donner une cigarette à ses agresseurs rapidement énervés et sans aucun doute écervelés : le taxage est devenu hélas une mode au vu du coût élevé du tabac et aboutit à des dérives qui vont de propos injurieux à des atteintes à la personne, comme pour le cas qui nous concerne, souligne le quotidien local Le Berry Républicain.
Refuser une cigarette à trois jeunes hommes a fait vivre un calvaire à un cinquantenaire héritant hélas de 90 jours d’ITT
Les faits se sont déroulés un peu avant 20h (19h40 pour être plus précis) dans le Jardin de l’Abbaye de Vierzon, un lieu connu de la population car très bien situé en centre-ville. Un cinquantenaire est invectivé par trois jeunes hommes qui lui demandent de leur donner une cigarette. Ces derniers essuient un non poli et un déchaînement de violences de toutes sortes en découle d’une manière quasi-immédiate : les trois agresseurs s’acharnent sans aucune pitié sur le pauvre homme qui est roué de coups (coups de pieds et coups de poing au visage et dans les jambes). Ils prennent ensuite la fuite laissant leur victime sonnée et abandonnée comme morte. Nulle humanité ne les touche.
Les trois agresseurs ont été interpellés rapidement et leur jeune âge (14, 16 et 20 ans) n’excuse pas pareille violence
La victime a été admise à l’hôpital avec de multiples fractures à une jambe et au visage dont un nez cassé. De source policière, nous pouvons affirmer que, l’homme s’est déjà vu prescrire 90 jours d’incapacité totale de travail (ITT), ce qui atteste de la rudesse des coups qui lui ont été assénés. Les agents de la sûreté urbaine du commissariat de Vierzon ont été chargés de l’enquête et c’est rapidement la BAC (Brigade Anti-Criminalité) qui a interpellé les fuyards. Leur transport n’a pas été une partie de plaisir : les trois auteurs se sont enlisés dans leur violence et ont menacé de mort les forces de l’ordre. Un culot inacceptable surtout au vu de leur âge : 14, 16 et 20 ans. Ils ont été déférés devant le parquet ce mardi.
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