L’imprimante 3D est un appareil à la mode qui investit l’univers des consommateurs. Dédié au départ à une sphère privée, ce produit se popularise.
[media-credit name= »Subhashish Panigrahi » align= »alignnone » width= »450″][/media-credit]Cet appareil reprend le concept de l’impression classique, mais à la place des cartouches d’encre, il est nécessaire d’insérer des bobines de plastiques colorées. Grâce à un logiciel, il est possible d’imprimer tout ce que l’on peut imaginer et la seule contrainte réside dans la possession de plans. En effet, pour que l’imprimante 3D confectionne un objet, il est nécessaire de lui envoyer les plans en 3D. Désormais, les consommateurs qui ont déboursé plusieurs centaines d’euros peuvent refaire leur décoration, bricoler, créer…
Une imprimante 3D utilisée pour un nouveau bras
Les possibilités offertes par l’imprimante 3D sont illimitées et la Science a décidé de s’en inspirer. Le Guardian relaye l’histoire d’un adolescent âgé de 14 ans. Daniel Omar a été amputé après avoir été victime d’un bombardement. Lorsqu’il a constaté que des attaques étaient réalisées sur son village, il s’est caché derrière un arbre. Dès qu’il est sorti de sa cachette, Daniel a constaté qu’il avait perdu ses deux bras. Rapidement, son devenir s’est obscurci et il a déclaré qu’il aurait préféré mourir, car il était devenu une charge trop importante pour sa famille.
L’imprimante 3D donne naissance au Project Daniel
Un organisme a été sensible à l’histoire de ce jeune homme et la start-up Not Impossible Labs a décidé de lui venir en aide en utilisant les compétences de l’imprimante 3D. Une prothèse de bras a pu être imprimée pour moins de 100 dollars et elle a ensuite été positionnée sur son moignon. Comme le montre la vidéo, Daniel a pu retrouver le goût de la vie et son devenir est moins sombre grâce à cet appareil. La start-up a décidé de lancer le « Project Daniel » qui redonne l’espoir à plus de 50 000 personnes amputées au Soudan.
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