L’épidémie de grippe qui sévit actuellement sur la France va sans doute dégrader un peu plus les comptes de l’assurance maladie.
L’épidémie de grippe très virulente qui se propage dans notre pays ne va pas arranger les finances de la sécurité sociale, il est encore trop tôt pour savoir réellement l’impact que cela va avoir, il faudra attendre la fin du mois de mars et le début avril pour connaitre les chiffres exacts. Cette année, la grippe est forte et le vaccin ne correspond pas à cette épidémie, les dépenses pour la santé sont de plus en réduites suite à un plan qui vise à faire des économies. Pour l’année 2012-2013, 2,8 millions de malades ont été recensés et cela avait entraîné 220 millions d’euros de dépenses en consultations, médicaments et arrêts-maladie, il faut aussi compter les passages aux urgences et les hospitalisations pour les personnes les plus fragilisées.
Mise en place du plan ORSAN à cause de la grippe
Le syndicat CGT a tiré la sonnette d’alarme dès mardi, ils ont annoncé que de nombreux malades passaient des journées entières dans les couloirs sur des brancards et tout cela à cause d’un manque de lits, les urgentistes pour leur part se sentent dépassés, il manque de moyens pour faire fonctionner ces services à plein temps ainsi qu’un manque de personnel. La ministre de la Santé au vu de l’urgence de la situation, a déclenché le plan ORSAN. Qu’est que ce programme ? Il existe cinq types de plan, il peut être actionné en cas de catastrophe, d’épidémies importantes ou d’accidents graves, il avait été déclenché partiellement en 2014 pour anticiper la prise en charge des malades du virus Ebola.
Une situation inquiétante pour la grippe
Depuis 5 ans, la grippe n’avait pas été si forte et le plan ORSAN va permettre de débloquer des fonds supplémentaires, la prise en charge va être renforcée, l’hospitalisation sera dédiée aux cas urgents et graves, les opérations non-urgentes seront repoussées pour faire place aux soins de la grippe. Les professionnels de santé sont contents, mais trouvent la démarche bien trop tardive.