IVG pendant l’été : un accès complexe, mais maintenu

L’IVG s’avère être complexe pendant l’été, mais Marisol Touraine souhaite garantir l’accès aux femmes désireuses d’opter pour l’interruption de grossesse.

Pendant les vacances, de nombreux services fonctionnent au ralenti et cela est valable pour plusieurs secteurs. En effet, des structures sont susceptibles de fermer leurs portes pendant cette période favorable aux congés. Par conséquent, les femmes qui souhaitent avoir recours à une IVG (Interruption de Grossesse Volontaire) sont confrontées à une situation complexe. Il faut également noter que certains délais sont à respecter et avec les vacances d’été, certaines femmes pourraient se retrouver dans un contexte particulier où le délai peut éventuellement être dépassé. Dans ce cas de figure, l’IVG ne pourrait pas être pratiquée.

Des délais à respecter pour la pratique d’une IVG

L’IVG par voie chirurgicale ne peut pas être mise en place au-delà de la 12^e semaine de grossesse. En ce qui concerne la voie médicamenteuse, la pratique ne peut être réalisée après la 5^e semaine de grossesse. Marisol Touraine, la ministre de la Santé souhaite ainsi garantir l’accès à l’IVG même pendant les vacances d’été. Elle a donc rappelé aux différentes ARS (Agence Régionale de Santé) qu’il fallait avoir une certaine détermination pour « qu’une permanence soit assurée dans chaque territoire ». Malgré la volonté, le contexte est parfois difficile à gérer, car les difficultés ainsi que la tension augmentent au cours des congés.

Une IVG pendant l’été est très compliquée au vu des fermetures

La secrétaire générale de l’association (Planning Familial) révèle qu’avec les vacances d’été, il y a un « risque que les femmes se retrouvent hors du délai légal d’avortement ». De plus, certaines régions comme l’Île-de-France ou encore la Provence-Alpes-Côte d’Azur s’avèrent être débordées tout au long de l’année et l’arrivée des départs en vacances et des fermetures n’arrangent pas la situation. Dans tous les cas, Marisol Touraine a l’intention de supprimer « les obstacles territoriaux » qui sont susceptibles de se « dresser contre l’égalité d’accès des femmes à ce droit fondamental ».