Le surpoids est devenu un réel problème de santé publique, c’est ce que souhaite démontrer une enquête britannique portant sur plus de 30 millions d’enfants issus de 200 pays, la surcharge pondérale a explosé depuis plus de 40 ans. Face à ce constat, il est aussi important de souligner que de nombreux enfants en Afrique, en Asie souffrent de malnutrition. L’obésité pourtant gagne du terrain en particulier dans les pays en développement. La prise de conscience est elle suffisante car les enfants qui souffrent de surpoids voire d’obésité courent un risque plus élevé de développer des maladies chroniques à l’âge adulte comme le diabète de type 2, certains cancers, une perte d’estime de soi, des troubles du comportement.
Cela fait déjà plusieurs années que l’obésité infantile est une préoccupation sociale majeure
De plus en plus d’enfants sont aujourd’hui en surpoids, cela devient même une véritable épidémie. Les enfants actuellement trop gros seront demain des adultes obèses en danger. Une bonne hygiène de vie, une activité physique régulière ainsi qu’une alimentation équilibrée sont les clés contre l’excès de poids. Il est important de poser les bonnes fondations très tôt dans l’enfance. L’obésité infantile constitue l’un des plus grands défis pour la santé publique au 21e siècle. Le surpoids ainsi que les maladies qui sont liées sont évitables. Les enfants aujourd’hui sont de plus en plus exposés à un marketing intensif, des produits riches en sucre, en sel, en gras. Actuellement, la prévalence s’est accrue à un rythme alarmant.
Le nombre d’enfants, d’adolescents obèses souffrant d’une insuffisance pondérale modérée ou grave d’ici 2022 va s’aggraver
Le principal auteur de cette étude réalisée par l’Impérial Collège de Londres au Royaume-Uni dénonce l’impact de la commercialisation des produits alimentaires non adaptés à la jeunesse. Aujourd’hui, les aliments sains, nutritifs restent trop chers pour les familles défavorisées. Il est essentiel que des mesures soient prises rapidement afin que l’obésité infantile régresse. Les produits ultra transformés, fortement caloriques, pauvres en nutriments doivent être absolument réduits. Les enfants doivent aussi ne plus passer autant de temps devant les écrans, privilégier le sport, les loisirs extérieurs. L’OMS espère que toutes les formes de nutrition y compris le surpoids, l’obésité ainsi que la malnutrition vont nettement régresser d’ici 2030, l’objectif est une prise de conscience massive. Des études ont démontré que les enfants obèses ont 63% plus de risques de se faire harceler, c’est pourquoi l’OMS préconise davantage de politiques de prévention.
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