Les diabétiques sont de plus en plus connectés. Celui de type 1 ne cesse de progresser dans tous les pays du monde. Les recherches sur la maladie ont pour objectif de permettre une meilleure prévention dans les années à venir et malgré les contraintes liées à cette pathologie, les personnes atteintes de cette maladie ont une espérance de vie équivalente aux autres. Son apparition est de plus en plus précoce avec une augmentation chez les enfants de moins de cinq ans. Un petit appareil pourrait d’ici quelques années améliorer considérablement la vie des diabétiques.
Des médecins français viennent de mettre au point un nouveau dispositif électronique
Il permet aux personnes souffrant de cette maladie de mieux équilibrer leur taux d’insuline dans le sang. Les personnes diabétiques doivent se piquer très régulièrement le bout du doigt pour mesurer leur glycémie et un appareil type smartphone va peut être simplifier cette contrainte, c’est le pari que ce sont fixer plusieurs médecins français, ils ont mis au point un « pancréas artificiel » appelé « Diabeloop », ce dispositif n’est pour le moment qu’en phase d’évaluation dans plus de dix CHU de France et selon le promoteur de ce projet, cela pourrait éviter « 1000 à 10.000 hospitalisations par an ».
Cette innovation est conçue pour les personnes atteintes du diabète de type 1
Chez ces malades, le pancréas n’arrive plus à jouer son rôle de régulateur de l’insuline. Le « pancréas artificiel » se présente sous la forme d’un petit appareil qui est collé sur le ventre du diabétique et grâce au Bluetooth, il est connecté à un smartphone spécial qui doit se mettre dans la poche du diabétique, le dispositif mesure la glycémie et il commande directement la pompe à insuline pour délivrer au diabétique la dose exacte dont il a besoin. Le patient n’a plus rien à faire personnellement, il doit simplement renseigner la machine sur l’heure du repas. Ce dispositif a été testé chez 15 diabétiques, si les essais futurs s’avèrent concluants, il devrait se retrouver sur le marché européen d’ici la fin de l’année 2017 et son remboursement est prévu pour 2019 selon les données de La Croix.
0 commentaires