David Pujadas, âgé de 52 ans, est le présentateur du journal télévisé de 20 heures, sur France 2, depuis le 3 septembre 2001 (longévité que beaucoup peuvent lui envier car inégalée). Lors d’une interview accordée au bimensuel Society, il a écorné, quelque peu, son image impeccable. Il s’est livré, sans retenue, sur les écarts de conduite, ayant ponctué sa jeunesse, notamment l’expérimentation de drogues, pour ainsi dire presque toutes. Il est difficile d’y croire au vu de l’homme qu’il est devenu, très poli, très policé, et dont le côté polisson s’est éclipsé complètement. Découvrons ses confessions.

David Pujadas avoue avoir « goûté à toutes les drogues », avec une toxicomanie que nous pourrions qualifier de voluptueuse, sans sombrer dans la dépendance

Lors de cette interview, vraiment choc, et loin d’être en toc, le papa de 4 enfants, a avoué : « j’ai goûté à toutes les drogues ».  Il nous en parle, avec une sincérité étonnante, et il ajoute : « je viens d’une génération qui baignait dedans. (…) ça faisait partie du décor ». Les paradis artificiels sont sa première confidence insolite et inédite. Il enchaîne ensuite avec une anecdote croustillante, concernant son adolescence, qui s’est déroulée au Maroc, et qui aurait pu le mettre, au vu de son caractère illicite, dans la ligne de mire de la justice. Il n’aurait alors peut-être jamais intégré le Centre de Formation des Journalistes (CFJ), dont il est sorti brillamment diplômé en 1986.

Il a même joué dangereusement au petit dealer, avec ses potes d’antan, pour financer son voyage au Maroc, avec à la clé une grosse frousse, due à de faux policiers

« On avait 17 ans. L’idée de mes potes, comme in n’avait pas une thune, c’était d’acheter une bonne boulette (de cannabis), de la taille d’une orange dans le nord du pays, et de la revendre dans le sud, où le shit était rare à l’époque, pour payer nos vacances. Mais on était un peu trop tendre. A Marrakech, des jeunes, la mine sympa, nous ont proposé un thé à la menthe chez eux. Ils cherchaient quelque chose à fumer, on a sorti la grosse boulette, eux les menottes. » Il s’agissait, en réalité, de faux policiers, qui les ont dépouillés, de leur résine de cannabis. La frayeur a été grande.

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Le présentateur vedette a su tirer profit de ces expériences révolues, et aimerait protéger ses enfants en les maintenant, autant que possible, dans le droit chemin

De ses aventures de jeunesse, il a su tirer les leçons adéquates, pour devenir un homme, au sens moral affirmé, et reconnu par ses pairs, comme un journaliste hors pairs. Il souhaiterait, avec conviction, en usant du décryptage de ses erreurs passées, que ses propres enfants, issus de deux liaisons différentes, n’empruntent pas les mêmes travers. C’est ce qu’il s’efforce, en plus de la richesse de leur éducation scolaire, de leur enseigner (sauf sa dernière fille, trop petite, car née en 2015). Mieux vaut prévenir que guérir, comme dit l’adage adéquat. Il assume les responsabilités de son rôle de père.

David Pujadas, CC Commons