Les maladies du foie et l’obésité infantile : une corrélation étroite et explosive !

par | 11 Juin 2023

Du sucre

Toujours plus tôt, toujours plus fortement, l’obésité est devenu un fléau, sur la pente ascendante, et n’épargne pas, loin s’en faut, les enfants. Si l’obésité infantile est déjà un mal en elle-même, elle peut porter également atteinte au foie, via une pathologie, la NASH, qui est une porte ouverte vers bien pire encore : un cancer ou une cirrhose du foie. Le constat en forme d’avertissement a été lancé par 250 hépatologues réunis lors d’un congrès franco-américain qui s’est tenu jeudi et vendredi à Paris.

Du sucre

De plus en plus d’enfants obèses, de plus en plus d’enfants victimes d’une NASH

Habituellement associée à un alcoolisme chronique, la cirrhose du foie vient d’enrôler deux nouvelles recrues de choix, dont la plupart des individus sont des consommateurs avérés, à savoir le sucre et le gras, qui deviennent néfastes, si l’excès l’emporte sur la modération : maudit pêché de gourmandise ! Cette nouvelle n’est certainement pas du goût des parents, puisqu’elle élargit la menace d’un cancer précoce, même chez leurs enfants, à l’alimentation parfois loin d’être saine et équilibrée. L’obésité infantile les affecte, en effet, de plus en plus (46% des enfants occidentaux en sont victimes) et 3 à 11% ont développé une NASH (stéato-hépatite non alcoolique) d’une gravité à ne pas sous-estimer.

La NASH : une définition de cette pathologie qui relève de plusieurs facteurs 

Pour résumer, nos chers bambins ne sont pas les seuls concernés : hommes et femmes, quelque soit leur âge, peuvent contracter cet maladie terrible du foie, qui porte le nom anglo-américain de NASH (« non-alcoholic steato hepatitis »). Si la NASH, cette accumulation anormale de graisse dans le foie, a touché en premier lieu les Etats-Unis puis l’Amérique centrale, elle sévit désormais sournoisement également en Europe, et son diagnostic est loin d’être évident : ses prémices sont asymptomatiques, d’où une détection parfois trop tardive pour la soigner. Mais si diabète et surpoids sont responsables assurément de l’apparition de la NASH, des facteurs génétiques ont aussi leurs mots et maux à dire.

Comment éviter ou diminuer les effets terriblement néfastes d’une NASH ?

Comment y faire face ? Combien de personnes sont réellement affectées sans le savoir ? C’est tout d’abord à l’individu de se responsabiliser avec l’adoption d’une hygiène de vie plus bénéfique, qui passe par un régime plus sain et une activité physique plus régulière pour sa santé. Les pouvoirs publics ne peuvent plus longuement adopter la politique aisée de l’autruche sous peine d’une obésité frappant encore et encore plus jeunes et fortement pressentie pour devenir épidémique (si ce n’est pas encore le cas). Il est nécessaire au plus vite d’accoucher de parades et/ou de solutions efficaces (le constat d’impuissance règne) en sensibilisant les populations dites à risques et le corps médical.

Du sucre, Pixabay – condesign
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Rédigé par Jade Bernard

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