La réduction du temps de sommeil est un comportement répandu pour de nombreuses raisons. En moyenne, nous dormons 1 heure 30 de moins qu’il y a 50 ans soit 7 heures chaque nuit (sachant qu’en dessous on parle de privations, pouvant être pour le moins sévères, de sommeil) mais les besoins par personne sont extrêmement différents (c’est un paramètre à prendre en compte). Cette activité biologique qui accapare le tiers de notre temps est pourtant essentielle : nous y puisons notre énergie et elle nous octroie une bonne santé et une vigilance accrue.
Les privations de sommeil ne sont pas sans conséquences et peuvent aller d’une simple fatigue passagère à l’apparition de problèmes de santé tant physiques que mentaux graves
On sait maintenant que le manque répété de sommeil peut avoir des conséquences néfastes (imputables en majeure partie aux migrations quotidiennes éreintantes que le travail nous impose et à la surexposition aux écrans) pouvant aller jusqu’à une addition de facteurs étant même en mesure de nous tuer à petit feu : prise de poids, diabète, maladies cardiovasculaires, hypertension artérielle, troubles gastro-intestinaux, infections virales, dépression, mal de tête, risques multipliés d’avoir un AVC et même de développer des cancers, maladie d’Alzheimer ainsi que des troubles mentaux. Le terme alarmant adopté par une communauté scientifique dans son ensemble est le suivant : il serait question d’une « épidémie de sommeil catastrophique ». Le sommeil mérite la place qui lui revient et il est important de dormir bien et suffisamment (force est de constater hélas qu’une personne sur deux dort moins de 6 heures par nuit) pour aborder avec succès les nombreux défis à relever et ce chaque nouveau jour que la vie nous offre avec de la générosité
Quels sont les troubles du sommeil qui doivent m’alerter et comment y faire face, sans recours aux somnifères, le plus sainement qui soit ? Toute activité physique est bienvenue
Les troubles du sommeil les plus fréquents se résument à deux plaintes majoritaires : « je ne dors pas assez » et à contrario « je dors trop ». Dans la grande majorité des cas, c’est la dégradation de la qualité de vos journées, l’apparition de troubles de la concentration, de l’attention et de la mémoire voire de la vigilance qui doivent vous mettre en alerte. Ce sont moins les caractéristiques du sommeil qui sont gênantes mais plus les conséquences d’un mauvais sommeil sur les performances de la journée. La pratique régulière d’un exercice physique est favorable au sommeil. Elle a des propriétés multiples : anxiolytiques, antidépressives et analgésiques. Elle favorise la libération d’endorphines qui sont des morphines produites naturellement par l’organisme. L’activité physique contribue également à synchroniser l’horloge interne. Une alternance repos-activité marquée entre le jour et la nuit stabilise les rythmes circadiens, de même que l’exposition à la lumière, ce qui facilite l’endormissement et le maintien du sommeil.
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