Rosetta et Philae ne partagent pas la même chance, car la sonde n’a pas l’occasion de se reposer. Sa mission est toujours d’actualité.

Rosetta et Philae
Rosetta et Philae ont été au cœur d’un exploit qu’aucun Homme n’a eu la possibilité d’accomplir. Après 20 années d’attente, les scientifiques ont pu concrétiser leur projet le 12 novembre dernier même si l’histoire ne s’est pas déroulée comme prévue. Le robot a été victime d’un rebond et il n’a pas pu se positionner au lieu souhaité. Toutefois, ceux qui pilotent cette mission ont constaté que Philae avait effectué un léger pivotement avant de sombrer dans un profond sommeil. Cette position est donc optimisée par rapport au soleil.
Rosetta rassemble des données, Philae dort paisiblement
Pendant que Philae prend du repos, Rosetta continue de travailler, car elle doit identifier la position exacte de son petit protégé. L’objectif désormais des scientifiques consiste à savoir si le niveau d’ensoleillement permettra à Philae de repartir, car il doit recharger ses batteries avec notre étoile. Rosetta a donc pour mission de transmettre une nouvelle salve de données. En parallèle, Rosetta est également contrainte d’étudier la comète Tchouri et plus précisément son noyau. Pour cela, elle fait appel à ses 11 instruments pour transmettre les informations demandées par les experts.
Rosetta examine l’emplacement de Philae
Les scientifiques doivent donc trier les informations transmises par Rosetta et par Philae. Ce dernier a même eu l’occasion d’enregistrer un bruit lors de l’atterrissage assez complexe du robot qui s’est finalement trouvé à plus d’un kilomètre du site préalablement déterminé. Grâce à ce bruit, les auteurs de la mission peuvent en conclure que le robot de Rosetta a atterri sur une couche à la fois molle et épaisse. Dans un second temps, Philae a rebondi et cette fois le bruit faisait penser à une couche plus dure qui pourrait être causée par une épaisseur de glace.
0 commentaires