Les éleveurs sont en en colère et la crise du Porc ne cesse de s’accroître notamment lorsque les engagements ne sont pas respectés. Manuel Valls et Stéphane Le Foll sont très sensibles à cette situation qui est relativement houleuse.
Le premier ministre, Manuel Valls en visite dans le département du Gard dans une exploitation agricole a déclaré que le gouvernement était très préoccupé et qu’ils étaient « très mobilisés » et qu’ils suivaient avec grande attention la situation des éleveurs de porcs selon Capital. En effet, ces producteurs n’ont pas pu vendre leurs porcs aux grands groupes d’acheteurs, car le prix préalablement établi n’avait pas été respecté.
Les prix mis en place alimentent davantage la crise du porc
Malgré les accords qui avaient été conclus courant juin, les éleveurs de bétails sont aujourd’hui dans une impasse. Des groupes très importants comme « Bigard/Socopa et Cooperl » ont boycotté les prix établis, ils n’ont pas respecté les tarifs de 1,40 euro du kilo et ils auraient préféré acquérir des porcs venus de l’étranger. Ce montant de 1,40 euro a fait l’objet d’un accord passé par la grande distribution, les syndicats agricoles et les industriels sous la présidence du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, mais après ces discussions, les intéressés ont jugé ces prix irréalisables face à la concurrence étrangère.
Vers un désert agricole, si les éleveurs de porcs ne sont pas écoutés
Les producteurs de porcs, s’ils vendent leurs viandes à moins de 1,40 euro, ils perdent de l’argent. Sur I Télé, le président de la fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), Xavier Beulin a déclaré que chaque jour une exploitation disparaissait en France. Le plan d’urgence qui a été lancé le 22 juillet dernier et la réévaluation du prix du lait n’ont pas été suffisants, les agriculteurs et les éleveurs n’en peuvent plus de cette situation. Le non-respect des accords et l’indifférence vont sans doute les pousser de nouveau à manifester. Le 1er septembre prochain, la FNSEA prévoit déjà une mobilisation. La rentrée risque fort d’être mouvementée.
La France est en train de perdre son agriculture et ses éleveurs au profit d’une marchandise étrangère à bas prix, il faudrait que des solutions soient rapidement trouvées et respectées sinon notre pays va connaitre dans les années à venir un désert agricole.
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