Manuel Valls a réussi à obtenir le vote de confiance, mais il reste assez petit au vu du nombre de voix obtenu mardi 16 septembre.
Manuel Valls
Hier, Manuel Valls a obtenu la majorité à l’Assemblée Nationale avec 269 voix. Le score est toutefois moins important que celui référencé avec le gouvernement Valls I qui avait rassemblé 306 voix en avril dernier. Que penser de cette différence significative ? Le gouvernement pourra t-il gérer cette crise d’une main de maître ? Après une rentrée 2014 difficile, François Hollande est malmené malgré quelques annonces en faveur des Français : baisse d’impôts sur le revenu pour 6 millions de ménages en 2015, le minimum vieillesse aura un petit coup de pouce de 80 euros au lieu de 792 euros, les retraites (moins de 1200 euros) recevront une prime exceptionnelle de 40 euros.
Manuel Valls répond au Medef avec fermeté
Mais, le gouvernement de Manuel Valls reste bien fragile. Dans son discours devant l’Assemblée, le Premier Ministre s’est montré offensif, il a répondu au Medef en déclarant que « réformer ce n’est pas réduire le SMIC, réformer, ce n’est pas supprimer le CDI, réformer, ce n’est pas diminuer les salaires de la fonction publique ». Pour Manuel Valls, ce n’est pas non plus « casser notre modèle social ». Les abstentionnistes, les frondeurs et les écologistes qui sont hors majorité se sont ajouté à la gravité de la situation vécue par François Hollande qui disait il y a quelques jours subir des affronts de son ancienne compagne, Valérie Trierweiler.
La France sortira-t-elle de la crise ?
La démission de Bernard Thevenou n’a pas arrangé la situation et il va falloir du cran à ce gouvernement pour arriver à faire croire aux Français que la crise s’éloigne. Pendant ce temps, François Hollande se penche en faveur d’une coalition contre l’État Islamique. Le gouvernement français aurait déjà effectué des repérages en Irak alors que les États-Unis ont lancé des frappes aériennes.
