La position de membre de droit de Nicolas Sarkozy ne lui permettrait pas de siéger à la présidence de l’UMP et il ne pourrait donc pas se présenter.

Nicolas Sarkozy
Sa position de membre de droit du Conseil Constitutionnel peut-elle lui interdire de présider l’UMP ? Si l’on en réfère au droit, il n’y aurait pas de doutes, mais l’exemple de Valéry Giscard D’Estaing démontre qu’il ne risquerait rien. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé son retour en politique soulignant l’interdiction faite aux sages « d’occuper au sein d’un parti ou d’un groupement politique tout poste de responsabilité ou de direction » (décret du 13 novembre 1959).
Nicolas Sarkozy et la présidence de l’UMP
Le Conseil Constitutionnel reste muet sur le sujet évoqué. Nicolas Sarkozy avait signifié son retrait du Conseil le 4 juillet 2013 « afin de retrouver sa liberté de parole », mais ceci est intervenu après l’invalidation de ses comptes de campagne en 2012. Dès lors il serait dans l’impossibilité juridiquement de diriger l’UMP. Selon le constitutionnaliste Jean-Pierre Massias, la situation est « anachronique et inadaptée au statut des anciens présidents ». Quant à la réalité et à la pratique, Valéry Giscard D’Estaing continue à siéger au Conseil Constitutionnel. Jacques Chirac a renoncé à ce droit pour des raisons de santé.
Alain Juppé se prépare à un conflit dur
67 % des Français pensent que si Nicolas Sarkozy revient dans le monde politique, ce n’est qu’une histoire de vengeance selon BVA. 54 % des Français ne l’auraient pas trouvé convaincant lors de son passage sur France 2. Les déboires judiciaires, le changement de statuts et le problème qui règne à l’UMP représenteront un « conflit dur » a soutenu Alain Juppé, candidat à la primaire UMP pour 2017. Le retour de Nicolas Sarkozy a donc fait couler beaucoup d’encre, mais de nombreux Français ne veulent pas de lui à la tête de la France.
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