Le monde de la prostitution ne devrait pas connaitre le chamboulement voulu, car les sénateurs ont décidé de remanier le texte.
Le secteur de la prostitution était visé par un texte, car le gouvernement souhaitait mettre en place une pénalisation du client. Cette dernière était à hauteur de 1500 euros et cela avait entraîné une vive inquiétude chez les pratiquantes. Elles estimaient lorsque cette mention était encore présente que cela les pousserait à vivre davantage dans l’illégalité tout en dégradant un peu plus leurs conditions précaires. Les sénateurs ont déjà rendu un premier avis, mais la discussion officielle sera réalisée le 30 et le 31 mars prochain.
Il y a un nouveau changement pour lutter contre la prostitution
Avec cette sanction du côté des consommateurs, la lutte contre la prostitution prenait un réel tournant, mais contre toute attente, les sénateurs ont décidé de supprimer la pénalisation des clients lors d’une commission spéciale. Par conséquent, même si le texte est approuvé, les consommateurs qui se dirigeront vers ces vendeuses de sexe ne seront pas sanctionnés par une telle amende. Cela devrait donc rassurer les prostituées qui avaient peur pour leur futur à cause de la mise en place d’un concept pareil. Toutefois, une nouvelle mention est apparue sous l’impulsion du sénateur UMP, Jean-Pierre Vial.
Un retour en arrière pour la prostitution
Depuis 2003, le racolage passif n’était plus d’actualité, mais il est désormais introduit dans le texte à la place de la pénalisation des clients des prostituées. Cette modification à la dernière minute du texte ne fait toutefois pas l’unanimité notamment du côté du PS qui estime que ce délit de racolage fait passer une prostituée comme une coupable, elle n’est dons pas considérée déplore-t-il comme une victime. Il faudra attendre la semaine prochaine pour découvrir la première lecture, mais les associations ne sont pas satisfaites. Ce ne seront pas les clients qui seront pénalisés, mais les vendeuses de sexe si le texte est définitivement approuvé.