En Syrie, 4 Français étaient retenus en otage depuis de nombreux mois. Leur libération aurait coûté la somme de 18 millions de dollars selon un journal.
[media-credit name= »jmayrault » align= »alignnone » width= »450″][/media-credit]Alors que François Hollande avait répété que la France ne donnait pas de rançons en échange des otages, un journal vient contredire ses paroles. Il y a quelques jours, deux photographes, et deux journalistes du Point et d’Europe 1 retrouvaient la liberté après 10 mois de captivité. Ils avaient été enlevés à quelques jours d’intervalle en Syrie alors que le pays était chamboulé par les combats. Le journal Focus (allemand) fait des révélations fracassantes en précisant que François Hollande a versé 18 millions de dollars pour obtenir leur libération.
18 millions de dollars versés en Syrie ?
L’hebdomadaire donne quelques précisions en ce qui concerne l’envoi des fonds. Ces derniers ont été convoyés par Jean-Yves Le Drian (ministre de la Défense) vers Ankara. La somme aurait par la suite été versée aux services turcs qui l’auraient transmise aux ravisseurs. Cette information aurait été obtenue par le biais de l’OTAN à Bruxelles et elles sont apparues dans le journal Focus. La Syrie en juin 2013 était un pays dévasté par les conflits. Or, lorsque les 4 Français ont été enlevés, l’espionnage français avait été immédiatement interpellé selon les experts de l’OTAN. Toutefois, au vu de la tension qui régnait dans le pays, aucune intervention militaire n’avait été programmée.
François Hollande a-t-il menti ?
Désormais, la France est pointée du doigt, car les informations de Focus reflètent-elles la réalité ? François Hollande a-t-il délibérément menti aux Français lorsqu’il s’est adressé le 20 avril dernier au peuple en précisant que « c’est un principe très important pour que les preneurs d’otages ne puissent être tentés d’en ravir d’autres ». Selon le Président de la République, la libération était le fruit de « négociations, de discussions ». Il a donc affirmé que la France ne pas payait « pas de rançon ».