Les IST sont des infections dues à des bactéries, des virus, des parasites transmises par voie sexuelle. Elles sont multiples, il en existe plus d’une trentaine. Depuis les années 1990, elles sont en augmentation dans notre pays sans que pour autant le chiffre soit réellement connu. Un simple contact entre muqueuses peut être à l’origine d’une infection, certaines se transmettent aussi lors des baisers, des caresses. Ce sont les tests qui permettent le diagnostic, elles peuvent également être dépistées lors d’un examen médical, un prélèvement buccal au niveau de la bouche, du sexe, de l’anus. La pilule, le stérilet, les crèmes spermicides, les patchs et les implants ne protègent pas des IST.
Si une IST est détectée rapidement, elle peut être soignée aussi vite
Les infections sexuellement transmissibles sont en hausse chez les jeunes, une situation qui inquiète le ministère de la santé, de l’éducation, le conseil national du Sida et des hépatites virales ont été saisis. L’avis rendu en tout début de semaine est sévère. Plus de 40% des jeunes de 15/24 ans seraient concernés par les IST entre 2013 et 2014 en France. Les hommes ayant des relations intimes avec d’autres hommes sont particulièrement exposés aux risques d’infection par le VIH, les femmes quant à elles seraient plus touchées par l’infection Chlamydia. L’éducation sexuelle prévue dans les établissements scolaire est un dispositif peu suivi, seulement 10 à 21% des élèves de collège, de lycée reçoivent le nombre de séances prévues par la loi.
Le préservatif connait lui aussi un léger déclin auprès des jeunes
18% des élèves de 3e déclarent avoir des relations sexuelles avec un usage du préservatif plus systématique. Le dépistage et la vaccination font aussi défaut chez les jeunes, ce sont des facteurs à risques aggravant. Afin d’améliorer le dépistage ainsi que la prévention, le CNS insiste sur le fait qu’il faudrait que cela devienne une priorité pour les politiques, il propose que l’école devienne l’élément clé dans l’éducation de l’éducation sexuelle, l’accès à la contraception, à la vaccination, au dépistage. Il recommande par ailleurs que l’offre vaccinale contre le Papillomavirus, l’hépatite B soit renforcée et gratuite. Pour réduire le risque d’être infecté lors d’un rapport sexuel, il suffit de porter un préservatif, le dépistage régulier est aussi un moyen de diminuer les conséquences des IST.