À Montpellier, un imam avait été assigné à résidence, car il était soupçonné de détenir un discours radical. Cette décision avait été mise en place dans le cadre de l’état d’urgence déclenchée par François Hollande après les attentats de Paris.
10 jours après le drame qui a frappé la capitale de la France, un imam de Montpellier se retrouvait assigné à domicile. Il avait été décidé de perquisitionner une mosquée ainsi que son domicile pour savoir s’il représentait une menace. De son côté, son avocat avait selon le Figaro précisé qu’il s’agissait d’une atteinte aux droits de l’Homme. Il contestait ainsi cette décision, mais celle-ci a été abrogée le 11 décembre dernier.
Le ministère a levé l’assignation à résidence d’un imam de Montpellier
C’est le ministère de l’Intérieur qui est à l’origine de cet arrêt de l’assignation. Le résultat de la perquisition aurait permis de découvrir que cet imam de Montpellier ne représentait pas une menace pour la sécurité publique. Son avocat a à nouveau fait part de son ressenti selon le Parisien en spécifiant que cette décision mettait en avant la victoire pour l’État de droit. Lorsque les attentats de Paris du 13 novembre ont été orchestrés, la France est tombée dans un concept d’insécurité, ce qui a débouché à une multitude de perquisitions.
L’imam de Montpellier ne représenterait pas une menace
Les différentes enquêtes ont d’ailleurs permis de conduire les forces de l’ordre à Saint-Denis où le commanditaire présumé des attentats a été tué. En parallèle, cet imam de Montpellier a toujours nié les faits reprochés à savoir un discours radical. Les perquisitions à son domicile et à la mosquée n’ont pas permis d’établir un lien et le ministère a également fait savoir via un porte-parole qu’un nouvel examen avait donné lieu à cette levée de l’assignation à résidence. Cet état d’urgence est toujours d’actualité, car au lendemain des attaques terroristes, François Hollande demandait un prolongement pour trois mois.
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