SOS médecins
a décidé d’entamer une journée de grève à partir de dimanche 25 janvier dès 8 heures du matin à cause d’une suppression.
Médecins
SOS médecins a envoyé une lettre au président de la République, François Hollande pour lui demander « d’intervenir personnellement ». En effet, cette association craint la suppression du médecin de garde de nuit profonde de minuit à huit heures du matin. Ceci a été décidé par les directeurs régionaux de santé (ARS), cela concerne pour le moment le Nord-Pas-de-Calais et la Lorraine. Le président de SOS médecins, Dominique Rengard a déclaré qu’il s’agissait « d’une décision aberrante qui oblige les patients à se tourner vers les services d’urgences ». Selon lui, il est impératif de proposer un professionnel de la santé capable de visiter les enfants, les personnes âgées et toutes les personnes susceptibles de souffrir la nuit.
SOS Médecins permet d’éviter les urgences
Le médecin de garde de nuit pourrait ainsi éviter selon ses propos rapportés par Le Figaro que l’on mette les patients « dans des ambulances à 3 heures du matin pour les envoyer passer 3 ou 4 heures aux urgences ». Cette association SOS Médecins qui regroupe 1100 professionnels dans le Pas-de-Calais et la Lorraine craint que cette décision n’atteigne les autres régions. La réforme territoriale qui a pour but de redécouper la France et la loi de Marisol Touraine la ministre de la Santé, accusée par les médecins de donner trop de pouvoirs aux (ARS) ne vont pas calmer les médecins.
SOS Médecins indigné par l’inertie du gouvernement
Rappelons qu’un premier mouvement de grève avait débuté pendant les fêtes de fin d’année et suspendu pour la plupart à cause de la tuerie de Charlie Hebdo. Un entretien avait été prévu à la rentrée, mais aujourd’hui, il n’y a toujours pas d’avancée. L’association de SOS médecins s’indigne de l’inertie du gouvernement. Il faut s’attendre dans les prochaines semaines à de nouvelles grèves qui auront pour but de faire bouger le gouvernement, mais aussi de gêner considérablement les malades.
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