La croissance a fait un bond en avant, mais le chômage n’a pas reculé en France. Le ministre des Finances reste optimiste pour 2015.
Ce mercredi 13 mai est pour le gouvernement et en particulier pour le ministre des Finances Michel Sapin une bonne journée. La croissance a été plus forte que prévue, 0,6% au premier trimestre, c’est la plus importante depuis le printemps 2013, elle est plus conséquente qu’au Royaume-Uni et qu’en Allemagne. Ce bon résultat est peut-être dû à la baisse du pétrole et celle de l’euro. Le ministre des Finances a déclaré à l’issu du conseil des ministres que les prévisions du gouvernement étaient respectées. Une reprise devrait s’engager d’ici les mois à venir, mais cela restera très discret selon les prévisionnistes. Le moral des Français va mieux, la consommation est repartie à la hausse, les dirigeants des petites entreprises disent que la reprise va leur permettre de réinvestir, mais tout cela reste fragile (baromètre de la CGPME du cabinet KPMG).
Le retour de la croissance, mais le chômage fait de la résistance
La France reste très préoccupée par la montée du chômage, le sursaut de la croissance n’a pas eu d’impact positif sur l’emploi. Ce premier trimestre est concluant pour le gouvernement de François Hollande, mais il faut tout de même relever que l’économie française a détruit 13.500 postes depuis le début de l’année selon le Figaro. Pour ce qui est du chômage, c’est le bâtiment qui souffre le plus et pour ce qui est des postes dans l’intérim, 9700 ont été supprimés.
Les répercussions du bond de la croissance en France
La reprise a été laborieuse, mais elle n’y a pas encore de retombée sur le marché de l’emploi, il existe un décalage de quelques mois pour que l’on puisse assister à un recul du chômage en France, selon les économistes une croissance supérieure à 0,8% pourrait avoir un pouvoir sur la baisse du chômage dans notre pays. Le gouvernement de François Hollande devra faire beaucoup mieux pour convaincre les Français que la crise est derrière nous.
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