Un artiste s’est fait pousser une troisième oreille pour le besoin d’être connecté au monde. Il ne s’agit pas d’une blague, mais bien d’une réalité, un artiste si toutefois ce nom peut lui convenir, très familier des performances hors du commun qui veut mêler les expériences technologiques avec son propre corps s’est fait insérer une oreille dans son bras pour que tout le monde le suive dans ces déplacements.

Une oreille dans le bras / Crédit Photo : Capture YouTube

Cet artiste bien particulier connu sous le nom de Stelarc avait décidé depuis très longtemps ce projet, en 1996 il avait opté pour une troisième oreille et la concrétisation est venue seulement dix ans plus tard. Il a déclaré que ce n’est pas la première fois qu’il expérimente ce genre de performance un peu folle, il avait déjà utilisé une troisième main, un robot à six jambes et pour lui une oreille supplémentaire n’était que la suite logique d’une évolution naturelle.

Stelarc est un artiste adepte des performances insolites

Ce performeur est directeur du laboratoire des anatomies alternatives à l’université de Curtin dans l’état d’Australie occidentale, il n’hésite pas à mettre le corps humain à contribution et il donne de sa personne sans aucune réserve. Depuis très longtemps il a commencé une série de performances, il avait conçu avec l’aide d’un bijoutier une sculpture qui l’avait avalé et s’était logée dans son estomac, il avait surnommé cela une machine chorégraphique qui se produisait dans le corps humain.

La 3e oreille lui permettra d’être connecté

L’oreille qu’il s’est faite greffée dans le bras a été réalisée en partie avec la chirurgie, une structure en biopolymère a été introduite dans sa chair, l’artiste désire aujourd’hui la faire évoluer. Il veut y insérer un micro miniature qui sera connecté à internet, il va enregistrer tous les bruits autour de lui et en plus un GPS sera également prévu pour que tous les internautes puissent le suivre continuellement. Cet homme qui transforme son corps au gré de ses envies en a fait un module de recherches et de découvertes, où peut-il s’arrêter ?