A propos du droit à l’oubli pour les malades du cancer, les sénateurs en discutent cette semaine. Les patients touchés et ceux qui ont eu la chance de pouvoir guérir ont partagé leurs témoignages sur une plateforme multimédia, elle a été mise en place par « Rose Magazine », des moments de vie pour demander le doit à l’oubli est lancé sur internet avec un slogan fort « pour souffrir , un cancer, ça suffit ».
Les malades et les anciens cancéreux voudraient concrétiser leurs projets, se faufiler dans un avenir jusqu’à maintenant incertain, ils désirent faire évoluer leurs droits. Cette campagne intervient alors que les sénateurs discutent à l’assemblée de cet amendement à la loi de santé pour un droit à l’oubli bancaire rapide, jusqu’à maintenant, un malade ou un ancien malade ne pouvait obtenir de prêt facilement, car le dossier qu’il devait remplir pour y prétendre comportait un paragraphe sur la santé, écrire que l’on est atteint d’un cancer ferme les portes.
Le droit à l’oubli pour les malades du cancer
François Hollande avait en 2014 dans le cadre du troisième plan cancer annoncé le retrait de cette formalité, mais pour l’instant cela n’est appliqué que pour les enfants âgés de moins de 15 ans, les adultes doivent attendre quinze ans avant de pouvoir arrêter de notifier leur passé médical pour ce qui concerne les banques et les assurances. Des inégalités existent, les anciens malades doivent rembourser des prêts s’ils les ont obtenus à des taux deux fois supérieurs à la moyenne. Des situations financières très compliquées résultent de ces conditions abusives et injustes.
Le Sénat donne son accord pour le droit à l’oubli et supprimer les injustices
Dans le journal « Libération », une lettre qui a été signée par de nombreux professionnels de santé démontre l’absurdité de cette situation encore à notre époque, les progrès de la médecine ont fait de grands pas en avant, l’espérance de vie est aujourd’hui bien supérieure pour tous ceux qui souffrent d’un cancer, les guérisons en sont une preuve. Les anciens malades sont encore pénalisés alors qu’ils viennent de passer des heures sombres à se battre contre la maladie, une aberration. « Rose Magazine » espère que cette nouvelle campagne internet sensibilise les sénateurs.
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