Pour ces élections départementales 2015, il y a une bataille des partis, mais nombreux sont les Français à se demander ce que réservera le dépouillement.

Depuis de longues semaines, les Français peuvent assister à des duels en paroles de la part de chaque représentant des partis avec des répliques plus ou moins tendancieuses : le déficit, le chômage, l’insécurité, les attentats… A 20 heures, ce sera le dépouillement et le Front National sera-t-il comme annoncé le premier parti de France ? Le PS aura-t-il un pourcentage aussi bas que prévu ? L’UMP avec son président Nicolas Sarkozy est certaine que ce soir la droite va gagner. La surprise de cette fin de journée concerne la participation qui est meilleure que celle annoncée dans les différents sondages. Elle est supérieure à 2011, à midi elle s’élevait à 18,02 % en métropole contre 15,70 % il y a 4 ans à la même date.

Du chamboulement après ces élections départementales 2015

Les départements ruraux ont voté en masse, car les agriculteurs sont dans un malaise grandissant, leur métier n’est plus rentable, ils espèrent qu’on les écoute enfin. L’Aude 27,84 % tandis que la Seine-Saint-Denis n’a eu que 9,44 % de votants pour l’heure. Avec la réforme territoriale, les élections départementales ont succédé aux cantonales, les conseils généraux sont devenus les conseils départementaux renouvelés tous les six ans.

Le Parti socialiste en phase de perdre des cantons

Aujourd’hui, dimanche 22 mars, les Français sont appelés aux urnes pour voter et élire un binôme, un homme et une femme dans 2.054 cantons, mais Lyon, Paris, la Guyane et la Martinique n’ont pas voté. 43 millions d’électeurs sont attendus d’ici 20 heures, mais ce frémissement civique à qui profitera-t-il ?  Marine Le Pen avec ces 25 % aux Européennes risque de voir son parti « Bleu Marine » en tête de ce premier tour. Si le parti socialiste n’a pas la majorité ce soir, le gouvernement en place pourrait perdre un certain nombre de cantons.