Twitter est parfois la cible de suppressions orchestrées par les politiciens. Toutefois, le site de microblogging a accepté de rendre accessibles ces tweets. Dans les prochaines semaines, ce sera donc le retour de Politwoops.

Parfois, les hommes et les femmes du monde politique partagent leur avis sans penser que le message pourrait être mal interprété ou à l’origine d’une polémique. Par conséquent, ils n’hésitent pas à tweeter sur le site de micro-blogging, mais parfois ils s’aperçoivent de leur erreur. Il est trop tard, car les internautes ont réalisé des captures d’écran. Politwoops proposait également un archivage de tous ces messages rythmés par les regrets.

Twitter signe un accord pour le retour des messages effacés par les politiques

En août dernier, il avait été décidé de fermer la plateforme, mais à l’aube de l’année 2016, le service obtient une nouvelle autorisation. Il devrait ainsi être accessible dans les prochaines semaines et le retour des polémiques devrait être au rendez-vous. En effet, les politiciens qui regrettaient leurs propos seront contraints de constater qu’il reste toujours une trace sur internet et leurs tweets seront ainsi de nouveau visibles, ce qui promet des polémiques dignes de ce nom. La remise enligne de Politwoops a été décidé après un accord signé par The Open State Foundation, The Sunlight Doundation et Twitter.

Grâce à Twitter, Politwoops donne un peu de transparence

L’objectif consiste à donner davantage de transparence sur le Web. Cette plateforme était assez appréciée des internautes qui sont en quête de perles sur des politiciens qu’ils n’affectionnent pas particulièrement. C’est également une machine à buzz, car les tweets supprimés du monde politique peuvent être à l’origine de polémiques et ce qui peut agrémenter quelques articles. Par conséquent, les journalistes et les rédacteurs Web sont parfois à l’affut de ces tweets qui sont susceptibles de générer des visiteurs. Pour rappel, Politwoops a l’occasion d’être disponible en France, mais également  l’international.