À Villacoublay, les 4 anciens otages ont eu l’opportunité de retrouver la liberté. Ils ont également fait part de leur calvaire qui a duré près de 10 mois.
[media-credit name= »Capture YouTube » align= »alignnone » width= »450″][/media-credit]Dans la nuit de samedi à dimanche, les 4 anciens otages français ont été dévoilés à travers une photo où ils apparaissaient sans leur barbe. Quelques informations ont également été transmises concernant la détention, nous apprenons ainsi que Nicolas Hénin a tenté de prendre la fuite trois jours après avoir été enlevé, il a donc « passé une nuit en liberté à courir dans la campagne syrienne avant de me faire rattraper par mes ravisseurs ». Après ces déclarations relayées par France 4, l’Élysée a annoncé que les deux journalistes et les deux photographes se trouvaient dans l’Eure à Évreux où ils ont fait une pause avant de s’envoler pour Villacoublay.
Des conditions difficiles pour les anciens otages
Aux alentours de 9 heures, ils sont descendus de l’hélicoptère puis ils ont été accueillis par leur famille et le Président de la République. C’est à cet instant que les anciens otages ont pris la parole pour donner quelques informations concernant leur captivité. Didier François a précisé que la détention avait été longue, mais ils n’ont « jamais douté » d’obtenir cette libération. « De temps en temps on avait des bribes, on savait que tout le monde était mobilisé […] on a vraiment cette chance d’être Français » explique-t-il en sanglot.
Pas de rançon, mais des négociations
Sur Europe 1, le reporter Didier François a précisé qu’ils étaient « restés dix mois complets dans des sous-sols sans voir le jour ». Les 4 anciens otages étaient également « enchaînés les uns aux autres » et les conditions étaient très « rudes ». Sur Europe 1, il déclare que les combats étaient parfois proches et « il est arrivé qu’on soit déplacés très rapidement dans des conditions un peu abracadabrantes ». Cette situation engendrait donc du stress et beaucoup de tension, mais ils se sont rattachés « à ceux qu’on aime, au fait qu’on sait qu’on fait notre métier et qu’il faut le faire ». Après la libération, beaucoup de personnes se demandent si une rançon a été versée, mais François Hollande insiste sur le fait que « L’État ne paie pas de rançon […] Tout est fait par des négociations, des discussions. Je ne veux pas être plus précis, car nous avons encore deux otages ».
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